Les arrivées de Touristes internationaux ont augmenté de 6% en 2018 pour atteindre le chiffre de 1,4 milliards soit deux ans plus tôt que ne le prévoyait l’OMT (Organisation mondiale du Tourisme des Nations unies). Les exportations du Tourisme international ont atteint 1 700 milliards d’USD et pour la septième année consécutive la croissance des exportations du Tourisme (4%) a dépassé celle des exportations de marchandises (3%).
L’Afrique et l’Asie-Pacifique ont été en tête de cette croissance des arrivées avec une hausse de 7 %. Au cours des vingt dernières années la croissance des arrivées de touristes internationaux et des recettes touristiques avait été d’environ 6% par an. Et au cours de la prochaine décennie, les experts de l’OMT estiment que la poursuite prévue de l’essor du Tourisme devrait générer 11,7 millions d’emplois supplémentaires en Afrique.
D’où l’importance de la présentation aux Membres de la Commission de l’OMT pour l’Afrique, par son Secrétaire général, du Rapport sur la mise en œuvre du « Programme d´action de l´OMT pour l’Afrique 2030 – Tourisme et croissance inclusive ».
L’un des objectifs très important de ce Programme concerne l’autonomisation des jeunes et des femmes par le Tourisme, en phase avec l’objectif 3 des Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations unies (OMD) : « Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ».
C’est le seul secteur économique qui permet l’entrée sur le marché du travail des femmes et des jeunes sans formation, premier pas vers leur émancipation, un espoir d’ascenseur social et la fin des stéréotypes. C’est donc beaucoup plus qu’un enjeu économique.
Le 10 septembre, lors de la Commission de l’OMT pour l’Afrique, son Président, le Ministre du Tourisme et de la vie sauvage du Kenya, a invité tous les États membres à participer au premier « Congrès régional sur l’autonomisation des femmes dans le secteur touristique – focus sur l’Afrique », qui aura lieu à Accra, du 25 au 27 novembre 2019, à l’invitation du gouvernement de la République du Ghana.
L’Organisation internationale de la Francophonie avait souhaité que cette grande cause mondiale soit en haut de l’agenda des pays francophones lors des débats et des négociations nationales et internationales. Les États et les acteurs publics et privés francophones membres de l’OMT, et ils sont nombreux, ont l’occasion de donner l’exemple à l’occasion de ce Congrès.