Le tourisme dope le commerce électronique ! C’est l’un des enseignements rapportés par Les Echos cette semaine. La croissance du commerce électronique au premier semestre 2011, de 20%, a été tirée notamment par le tourisme électronique. L’étude portait sur l’analyse de l’activité de 40 sites représentatifs.
Le secteur de tourisme est mis à contribution pour permettre à l’Etat de réduire sa dette. Après avoir hésité, ce ne seront pas les parcs d’attractions mais l’hotellerie qui sera taxée, pour un supplément de 2%, rapport Pros-du-Tourisme. Les professionnels du secteur ont mis en garde contre le signal négatif envoyé, notamment sur le tourisme d’affaires.
Pour autant, tout n’est pas noir. Challenges rapporte ainsi que Paris a une nouvelle fois explosé tous les records en matière de tourisme. 3% de visiteurs supplémentaires sont attendus pour 2011, notamment grâce aux touristes en provenance des pays émergents. Les 6 premiers mois de l’année ont vu près de 3,8 millions de voyageurs visiter la capitale.
Du côté des destinations, Business Travel nous apprend que les touristes français ont eu le coup de cœur pour la République Tchèque, qui a enregistré une hausse de ses touristes en provenance de France de 23,3%, devenant ainsi le 6e pays source, loin derrière les Allemands (qui progressent moins). La crise économique et les mouvements politiques dans les destinations traditionnelles des Français les ont réorientés du côté de l’Europe Centrale.
En Côte d’Ivoire, les ambitions touristiques sont affichées avec force ! Connection ivoirienne précise que le gouvernement a commencé à revaloriser le pays comme destination touristique, avec un objectif affichés de 500 000 touristes d’ici 2015, alors que moins de 250 000 ont visité le pays en 2010. Plusieurs mesures doivent augmenter l’attractivité des sites : rénovation des établissements, réduction des tarifs aériens ou encore formation du personnel.
Non loin de là, le Mali fait pâle figure. Selon Slate Afrique, le pays « ne voit plus l’ombre d’un touriste », avec des estimations allant à 50% de visiteurs en moins et des pertes se chiffrant en dizaines de millions d’euros. La principale raison est connue, avec l’insécurité générée par l’activité d’AQMI. Les efforts du pays vont donc cibler principalement la sécurisation des sites et bassins touristiques.
Du côté du Cameroun, en revanche, on se réjouit que le pays ait été listé comme une « destination touristique approuvée » par la Chine. C’est un acte important, souligne 237 Online : pour voyager en groupe, les Chinois doivent suivre les destinations inscrites à cette liste, qui en Afrique ne compte « que » 3 autres pays (l’Egypte, le Kenya et l’Afrique du Sud). La Chine, qui compte 40 millions de touristes actuellement, devrait faire passer ce chiffre à 100 millions d’ici 2020.
En Afrique toujours, le Maroc mise aussi sur le tourisme, avec la création d’un fonds dédié, nous apprend le Figaro. Le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) associe l’Etat et des entreprises avec une dotation initiale de près de 130 millions d’euros. D’ici dix ans, la dotation devrait dépasser les 900 millions d’euros.
De l’autre côté de l’Atlantique, les Québecois réfléchissent à l’éco-tourisme.NewsWire rapporte que cette population ne fait pas pour l’instant de tourisme écologique, mais qu’elle pourrait envisager de le faire en fonction des prix. Aux gestes simples (billet électronique, transport en commun), une incitation sur la tarification des éco-voyages permettrait peut-être de faire franchir le pas aux quelques 79% de Québecois se déclarant tentés par le concept.