Le 1er Janvier 2018, le nouveau Secrétaire général de l’OMT (L’Organisation Mondiale du Tourisme des Nations unies) vient de prendre ses fonctions. Il s’agit de Zurab Pololikashvili (géorgien). Il a été désigné pour quatre ans, le 14 septembre 2017, à Chengdu en Chine, lors de la vingt-deuxième Assemblée générale. Il a été notamment Ministre du développement économique, Ministre-adjoint des Affaires étrangères et Ambassadeur en Espagne, au Maroc, en Algérie et en Andorre. Il parle plusieurs langues dont le français. Il succède à Taleb Rifaï (Jordanien) qui a dirigé remarquablement l’OMT pendant 8 ans, après avoir été réélu à l’unanimité des pays membres pour son deuxième mandat.
Lors de l’ITB de Berlin, l’un des deux plus grands Salons internationaux du Tourisme, le 8 mars, les Ministres africains ont donné une nouvelle impulsion au programme d’action de l’OMT pour l’Afrique pour les quatre prochaines années. Le document final sera adopté lors de la réunion de sa Commission Afrique du 4 au 6 Juin prochain à Abuja au Nigeria.
Ce fut l’occasion de rappeler que les arrivées de touristes internationaux ont augmenté de 8% en Afrique en 2017, pour la deuxième année consécutive, donc à un rythme supérieur à la moyenne mondiale. Ce chiffre est d’autant plus important que, du fait de sa transversalité, le Tourisme est un levier précieux de développement, global et intégré pour tous ses territoires. A condition bien sûr d’être géré dès le départ sur un mode durable du point de vue économique, social et environnemental.
Les participants venus de 17 pays (dont 14 ministres) se sont mis d’accord sur une méthode et un programme d’action dont les principaux points sont notamment la connectivité, la réduction de la pauvreté, l’éducation, le renforcement des compétences, les changements climatiques, la biodiversité et les financements. Ils se sont engagés à sensibiliser l’ensemble des acteurs économiques de leurs pays à l’ampleur de l’impact de ce secteur sur les autres « afin d’élever le Tourisme au rang de priorité d’action nationale ». Une nouvelle réflexion a également été engagée sur ce que pourrait être la « Marque Afrique ».
Déjà à Madrid, le 18 janvier, lors de la FITUR, l’autre grand Salon international du Tourisme, INVESTOUR avait réuni près de 30 Ministres africains du Tourisme dans un Forum unique au monde sur les investissements et les opportunités d’affaires en Afrique dans le secteur du Tourisme. Il est organisé tous les ans depuis 9 ans par l’OMT, Casa Africa et la FITUR et structuré autour de deux tables rondes et des rencontres interentreprises.
Cette année, 42 projets ont été présentés. Les acteurs publics et privés espagnols étaient très nombreux. La Chine était également très présente grâce à son nouveau programme « OMT/Chimelong » sur la conservation de la vie sauvage et le Tourisme.
Ces opportunités d’affaires concernaient 15 pays dont 10 francophones, mais les Français étaient absents, comme tous les ans.
Cependant il n’est jamais trop tard : La liste des projets peut être consultée sur le Site d’INVESTOUR 2018 à la rubrique « Catalogue of projects ».
Et il y aura un dixième forum dans la prochaine FITUR de Janvier 2019.
La solidité économique du Chili permet au nouveau Président, M. Sébastian PINERA, d’affirmer la volonté de faire du chili une plateforme économique régionale. Membre de l’OCDE, le Chili dispose d’une économie libérale et marquée par le multilatéralisme. Considérée comme l’une des plus développées des grands pays d’Amérique latine (PIB de 259 Milliards USD en 2017 derrière le Brésil, le Mexique, l’Argentine et au même niveau que la Colombie, le Chili voit ses indicateurs macroéconomiques virer durablement au vert. Son PIB par habitant est le plus élevé de la région andine. Il est de plus de 14.000 USD (le double de la Colombie et du Pérou). Le Chili est porté par une évolution très favorable des termes de l’échange depuis le début des années 2000. Il a enregistré des performances importantes ces dernières années, avec 4,9% de croissance en moyenne sur la période 2000-2013, supérieures à la moyenne latino-américaine. Si la croissance s’était ralentie entre 2014 et 2016 pour avoisiner 2% après un ajustement du prix du cuivre (qui représente la moitié de ses exportations), le FMI a annoncé une croissance de 1,7% en 2017 avant un rebond plus net de 3% en 2018 et 3,2% en 2019.
Cette réalité offre au Président PINERA et à ses ministres du pôle économique, parmi lesquels l’excellent Ministre de l’économie et des finances, M. Felipe LARRAIN, l’opportunité de s’inscrire dans la durée et d’offrir à ses partenaires le schéma d’une plateforme régionale. Le Chili est un pays très marqué par une approche multilatérale. Marché latino-américain et nord américain, Asie-Pacifique, Europe sont les zones habituelles de ses exportations. Son ouverture commerciale le distingue dans la région, situation renforcée par un climat des affaires attractif et une gestion saine de ses finances publiques. Malgré un creusement du déficit public ces dernières années (-2,9% en 2016), les finances publiques demeurent saines. La dette publique chilienne a atteint 24 % du PIB en 2016 (restant la plus faible du continent latino-américain). Cette position est consolidée par les avoirs accumulés dans les fonds souverains (fonds de stabilisation alimenté par les recettes du cuivre, et modèle chilien de retraite par capitalisation représentant 95% du PIB). La dette extérieure brute du Chili a atteint 65% du PIB en 2017 . Elle reste largement dominée par la dette des agents privés et des entreprises ( au ¾). Les pressions inflationnistes de 2014 et 2015 se sont atténuées en 2016 (hausse de 2,7%) et 2017 (2,5%) avec une anticipation de 2,4% en 2018. Sur le plan structurel, le Chili fait face au défi de diversifier ses exportations (le secteur minier capte encore plus de la moitié des IDE). Le taux d’investissement total se situait en moyenne autour de 24% du PIB entre 2011 et 2015, mais autour de 18% en excluant le secteur minier, un chiffre encore peu élevé pour un pays émergent.
La solidité de la position extérieure du Chili est reflétée par sa notation souveraine, AA3 par Moody’s, A+ par S&P et A par Fitch, la plus élevée en Amérique latine. Il jouit également de l’un des plus bas taux de pauvreté du sous-continent (8,9%). Cependant, il reste encore le pays de l’OCDE le plus inégalitaire. L’économie chilienne est très ouverte aux marchés extérieurs. La part asiatique et Pacifique se taille la part du lion : l’APEC, (Etats-Unis inclus), représentent 69% de ses exportations. 28,5% se font avec la Chine, 8,5% vers le Japon et 6,9% vers la Corée du sud. L’Union européenne représente 12,6% de ses débouchés. Le Chili est marqué par sa position favorable à la défense du multilatéralisme. Il a signé 26 accords de libre-échange avec 64 économies (représentant 85% du PIB mondial). Il a par exemple, conclu, avec l’Union européenne à partir de 2002, un accord d’association en Amérique latine qui a permis le doublement des échanges entre les deux blocs. L’Union européenne et le Chili sont convenus de le moderniser en 2018 (1er round de négociation engagé en Janvier dernier). Autre champ d’action privilégié par le Chili, l’Alliance du Pacifique. Elle regroupe 4 pays latino-américains de la façade pacifique (Chili, Pérou, Colombie et Mexique représentant 40% du PIB du sous-continent). La France en est membre observateur. Cette Alliance a pour objectif, un projet d’intégration régionale incluant la libre circulation des personnes et l’harmonisation réglementaire. Après le retrait des Etats-Unis, le Chili a souhaité réaffirmer l’importance du maintien du Partenariat Transpacifique (TPP 11) dont il a été un des trois membres fondateurs du traité dès 2002. Sur le plan bilatéral, la France est le 10éme investisseur étranger. Le stock d’investissements directs est de 3,3 milliards € à fin 2016 (supérieur à la Colombie) et indirects d’environ 8 milliards €. Les trois quarts des entreprises du CAC 40 y ont une présence significative au Chili. 240 filiales d’entreprises françaises (troisième position régionale et seconde en Amérique du sud derrière le Brésil) étaient présentes au Chili en 2017 (contre 160 en 2010, soit une progression de plus de 50% en sept ans). Ces filiales ont réalisé en 2016 un chiffre d’affaires d’environ 5,5 milliards d’€ (dont 1 Md € pour Engie) et employaient près de 48.000 personnes (dont 19.000 pour Sodexo, 1er employeur français du pays). 2éme marché d’exportation de la France en Amérique du sud (975 M€ en 2017 en hausse de 37% par rapport à 2016) derrière le Brésil et devant l’Argentine et la Colombie, le Chili est un pays où les entreprises françaises investissent : par exemple Engie (1er marché d’investissement en Amérique latine avec près de 3 milliards USD d’IDE), EDF (1 milliard de stock, second marché d’investissements dans la zone après le Brésil), ADP-Vinci Airport (investissements actuels et à venir de 1 milliard USD dans la concession de l’aéroport de Santiago), Total Solaire (plus de 500 M€), mais aussi Air Liquide (4 unités de production au Chili), Airbus Hélicopters (centre d’assemblage et de maintenance pour le cône sud), L’Oréal (une unité de production), Lactalis (rachat de 4 unités de production de fromages début 2017 pour 100 MUSD) y développent leurs activités. Plus que jamais, l’ambition du Chili visant à devenir une plateforme régionale est possible. La France peut jouer un rôle important et à travers elle, implanter l’espace francophone dans un pays qui ne cesse de développer ses partenariats internationaux.
Depuis que l’Afrique a adopté le mobile payment, les membres de la tech européenne ont tourné leurs regards vers ce continent immense, en pleine croissance, où beaucoup reste à faire. Cap Digital y organise sa conférence Futur.e.s, Partech y ouvre une branche, les annonces s’enchaînent. Mais que sait-on vraiment de l’écosystème tech africain ?
Pourquoi s’intéresser à l’Afrique maintenant ?
D’ici 2050, un quart de la population mondiale sera africaine et la moitié de cette population aura moins de 25 ans.
Il y a donc un enjeu mondial : il va falloir accompagner ce boom démographique, permettre au continent de se développer et structurer l’énergie de cette jeunesse. Cette dynamique passera par l’initiative individuelle, c’est une évidence. Aujourd’hui, la jeunesse africaine a un réel appétit pour l’entrepreneuriat, notamment innovant. Et la technologie a le potentiel de disrupter tous les secteurs.
Et puis il y a un enjeu pour les entreprises, qu’elles soient africaines ou européennes. Il suffit de regarder le taux de croissance de certains pays, 10% en Ethiopie, 8% en Côte d’Ivoire. C’est impossible pour une entreprise d’occulter l’Afrique, ce serait comme occulter la Chine il y a 30 ans.
Mais que sait-on vraiment de l’innovation technologique, de l’esprit startup en Afrique ?
A l’heure actuelle, aucune étude n’a analysé l’écosystème de l’entrepreneuriat innovant en Afrique dans son entièreté. Quelles technologies vont avoir un effet disruptif ? Quelles sont les startups qui fonctionnent ? Pourquoi émergent-elles ? Qu’est-ce qui fait que certaines entreprises fonctionnent et d’autres échouent ? Pourquoi n’ont-elles pas le même succès dans toutes les régions ? Comment et d’où viennent les financements ? Quelles sont les problématiques réglementaires et fiscales qu’elles rencontrent ? Les questions sans réponse sont nombreuses.
Nous avons besoin d’avoir un état des lieux pour pouvoir nourrir les discussions avec les institutions publiques, leur montrer ce qui fonctionne et ce qu’il faut faire pour s’assurer qu’un vivier d’entreprises innovantes arrive à s’épanouir. Avoir une vision globale de l’innovation en Afrique permettra aussi aux fonds d’investissement de mieux comprendre le marché et aux startups de tirer des enseignements de ce qu’il se passe dans les pays voisins.
C’est dans cet objectif que nous avons entrepris cette étude Stars in Africa. Nous avons presque fini la première étape, qui consiste à brosser un tableau avec les institutions et les fonds d’investissement. Nous allons ensuite donner la parole aux startups et les suivre pendant une à deux années pour voir lesquelles survivent et lesquelles meurent, et trouver des explications.
Peut-on réellement dresser le portrait d’un continent si large et multiple ? Un continent sans marché commun, langue commune ou homogénéité de développement ?
Il faudrait parler d’écosystèmes au pluriel. Les dynamiques dans l’ouest, le nord, l’est ou le sud sont très différentes.
Ce n’est pas qu’une question de différence de richesse entre les pays, il y a aussi des problématiques de cultures, de systèmes de financement et de réglementations complètement différentes. Dans certains pays, on peut créer une société en cinq heures, dans d’autres, cela peut prendre près de trois ans.
Pour autant il y a des similitudes. Ce qui caractérise l’essentiel du marché africain, c’est la présence d’une classe aisée très consommatrice, l’émergence d’une classe moyenne jusque là quasi inexistante, et l’ubiquité d’une classe populaire très sensible au prix.
Et c’est cette classe populaire qui a le plus besoin de disruption et va tirer la croissance ?
Oui, elle a une envie énorme d’être connectée au reste du monde, ce qui explique l’avènement des télécoms que la plupart des pays africains ont connu. Le passage entre la vision qu’elle a du monde à travers les écrans et la consommation va être passionnant car elle ne ne se fera pas de la même manière qu’en Europe ou aux Etats-Unis.
La population est très « street smart », elle a le sens de la débrouillardise et de la négociation, elle arrive à arbitrer très rapidement entre des prix. Pour elle, la technologie doit servir à réduire les coûts, à comparer les prix et bénéficier des meilleurs.
La capacité de disruption en Afrique est beaucoup plus forte que celle qu’on voit sur d’autres continents. Des secteurs comme la santé, l’éducation, l’agriculture, l’énergie, les services financiers, l’infrastructure, l’aménagement du territoire, les télécommunications ou encore la distribution sont en train de connaître leur révolution.
Les entreprises européennes sont-elles en mesure de participer à cette transformation ?
Les entreprises européennes ont les moyens financiers et l’expérience nécessaires pour lancer de gros projets mais elles ne peuvent pas réussir en Afrique si elles se contentent de répéter ce qui a fonctionné ailleurs. Les entreprises qui veulent entrer en Afrique doivent penser différemment que lors de leurs projets d’expansion habituels.
Elles doivent comprendre l’écosystème, la culture, d’où viennent les gens, quelles sont leurs motivations, quelles sont les problématiques terrain réelles. Alors seulement, elles peuvent tester de nouveaux produits.
Beaucoup de grands groupes étrangers voient dans l’Afrique un terrain de test excellent compte-tenu de sa démographie et de sa sensibilité prix exacerbée. Ils testent donc en Afrique de nouveaux produits, de nouveaux business models.
Ces groupes sont aussi attirés par l’Afrique parce qu’elle constitue un terrain vierge sans ancienne infrastructure encombrante. Il est souvent plus facile d’y mettre en place de nouvelles solutions, notamment dans les énergies renouvelables, qu’en Europe.
Les entreprises européennes ont beaucoup à apprendre de cette dynamique africaine. Il y a des startups en France qui ont des impacts en Afrique, de la même manière qu’il y a des startups purement africaines, dans le secteur notamment des mobile money, qui influencent les entreprises européennes. Les échanges vont vraiment dans les deux sens, et cela ne va que s’intensifier.
NDLR : Baréma Bocoum est un pur produit de la diaspora africaine. Associé KPMG, il mène une étude sur l’entrepreneuriat innovant en Afrique en partenariat avec le MEDEF et avec le soutien de l’Union européenne. Un constat s’impose : les entreprises, quelle que soit leur taille, doivent impérativement intégrer l’Afrique à leurs plans stratégiques.
8 mars 2018. D’après l’étude annuelle « Women in Business » de Grant Thornton International, menée au sein de 35 pays au dernier semestre 2017, un nombre plus important d’entreprises (75 % en 2018 contre 66 % en 2017) comptent désormais au moins une femme à un poste de top management ou de direction. Les entreprises françaises sont au-dessus de la moyenne mondiale avec un résultat de près de 79%.
En parallèle, la proportion de femmes au sein des équipes du top management est passée globalement de 25 à 24 %. L’enquête révèle également que la seule mise en place de mesures contraignantes n’est pas suffisante pour entraîner une réelle avancée en matière de parité.
Au niveau mondial, l’évolution du nombre d’entreprises comptant des femmes à des postes de direction est principalement attribuable aux économies émergentes. Les pays d’Afrique (dans lesquels 89 % des entreprises ont au moins une femme parmi leurs dirigeants) et d’Europe de l’Est (87 %) occupent ainsi la tête du classement alors que l’Amérique latine a de son côté connu la plus forte progression (de 52 à 65 %). Une augmentation significative a également été observée au sein de l’Union européenne (de 64 à 73 %) et en Amérique du Nord (de 69 à 81 %).
Nathalie Margraitte, Associée et sponsor de « Women in Leadership and Diversity & Inclusiveness » au sein de Grant Thornton France, commente : « Si les résultats témoignent d’une amélioration, les femmes sont encore peu nombreuses aux postes de direction. Aujourd’hui, les entreprises ne seraient-elles pas plus enclines à « cocher des cases » plutôt que de promouvoir une véritable politique de mixité ? La mixité, décidée par l’entreprise ou légiférée ne suffit pas à elle seule à entraîner de profonds changements. Il faut pour cela que les leaders reconnaissent concrètement les avantages de la diversité car il existe un lien incontestable entre mixité et performance. La volatilité actuelle de l’économie mondiale, l’innovation et les bouleversements technologiques continus rendent cette question plus importante encore. »
Aucune politique prise individuellement ne semble conduire à la mixité Le rapport examine également le rôle des politiques menées par les entreprises et les gouvernements en matière de dynamique du changement. Les données montrent que les mesures visant à l’égalité des genres sont nombreuses et répandues, avec 81 % des entreprises qui démontrent une réelle égalité des salaires et 71 % qui mettent en place des politiques de non-discrimination en matière de recrutement. Les mesures de soutien aux parents qui travaillent sont également privilégiées, notamment le congé parental payé (59 %), la flexibilité des horaires (57 %) et le travail à temps partiel ou à distance (54 %). Il n’existe cependant pas de corrélation claire entre le type et le nombre de mesures mises en place par les entreprises et la mixité réelle au sein de leurs équipes de direction. Aucune politique prise individuellement ne semble ainsi conduire à la mixité. En effet, les régions dans lesquelles se déploient les mesures les plus incitatives (les pays d’Afrique, de l’Union Européenne et d’Amérique du Nord) affichent tout de même des niveaux différents pour les postes de direction.
Selon l’étude, les sociétés déclarent qu’elles sont motivées pour mener des politiques d’égalité hommes-femmes, principalement pour attirer et conserver les collaborateurs (65 %) et pour être en accord avec leurs valeurs organisationnelles (65 %). Le recrutement et l’attractivité des équipes sont des priorités stratégiques pour les entreprises et l’égalité hommes-femmes aux postes de direction est devenue un élément essentiel de leur image. Cependant les entreprises affirment que parmi les freins à l’introduction de politiques en faveur de l’égalité figurent la complexité de passer des bonnes intentions à la pratique (22 %) et les stéréotypes sur les postes en fonction du sexe (21 %).
Nathalie Margraitte ajoute : « Les entreprises qui réussissent sont celles dont les pratiques témoignent de la conviction profonde que la diversité génère des bénéfices et des avantages aux niveaux humain, organisationnel et culturel. Les dirigeants doivent soutenir cette évolution et créer des cultures « inclusives » faisant que chaque individu puisse s’épanouir et se distinguer, si nous voulons parvenir un jour à un véritable changement. Ils sont les seuls à pouvoir réellement agir pour que cela évolue. »
A propos de Grant Thornton France
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Grant Thornton accompagne les entreprises dynamiques (sociétés cotées, entreprises publiques et privées) pour leur permettre de libérer leur potentiel de croissance, grâce à l’intervention d’associés disponibles et impliqués, épaulés par des équipes délivrant une expertise à très haute valeur ajoutée.
Les membres de Grant Thornton International Ltd constituent l’une des principales organisations d’Audit et de Conseil à travers le monde. Chaque membre du réseau est indépendant aux plans financier, juridique et managérial.
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Le Rapport d’activité international (IBR) de Grant Thornton, lancé en 1992 initialement dans neuf pays d’Europe, présente désormais des analyses des points de vue et des attentes de plus de 10 000 entreprises par an au sein de 35 pays.