On ne saura assez vanter le Vocabulaire francophone des affaires, préparé et publié conjointement par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (France) et l’Office québécois de la langue française. Téléchargeable sur leurs sites, il montre la vitalité, la précision et la variété du français dans un domaine que l’on croit bien à tort livré à la langue anglaise.
Qu’est-ce que l’affacturage ? L’opération de gestion financière par laquelle, dans le cadre d’une convention, une entreprise gère les comptes clients d’entreprises en acquérant leurs titres, etc. Voilà un bon correspond à l’anglais factoring.
On ne confond pas économie circulaire (recourant à des modes de production, de consommation et d’échanges fondés sur l’écoconception, la réparation, etc.) et l’économie verte (caractérisée par des investissements et des techniques qui évitent ou réduisent les pollutions, etc.).
De même, le marché à terme (sur lequel des transactions donnent lieur à paiement, livraison, etc. à une échéance ultérieure) se distingue du marché au comptant (où le paiement et la livraison ne sont pas différés).
Cet ouvrage donne une bonne idée de l’envergure francophone.
La défaisance française se dit désendettement au Québec : il s’agit d’améliorer le bilan d’une entreprise en se défaisant d’actifs.
Et au lieu de l’anglais sponsor, on dit commanditaire au Québec, argentier au Maroc, parraineur en Belgique, mécène en France.
Nous poursuivrons cette lecture enrichissante le mois prochain.