Point de vue des économistes

2018 : croissances en soldes…

Comme chaque mois de juillet, nous venons d’affiner nos prévisions économiques pour l’année en cours Et, malheureusement, ces dernières sont à l’image des étiquettes des magasins hexagonaux depuis quelques jours : en soldes.

Certes, la croissance mondiale devrait rester appréciable et avoisiner les 3,2 % en 2018. Néanmoins, si ce niveau semblait être un plancher peu probable il y a encore quelques semaines, il apparaît désormais comme un plafond. Un tel résultat serait donc notablement inférieur aux 3,8 % de 2017, mais aussi au niveau annuel moyen enregistré entre 1980 et 2017, à savoir 3,5 %. Il confirmerait donc qu’après le rebond de l’an passé,

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Point de vue des économistes

Grèves : quels coûts pour la France ?

Comme cela était malheureusement prévisible, nous re-voilà donc dans un cauchemar qui se rapproche de plus en plus de celui de 1995 : incertitude, attente sur les quais, entassement dans des rames bondées, agressivité des usagers, embouteillages monstres aux abords et au sein des grandes villes, mais aussi baisse de l’activité, commerces désertés, retard dans les livraisons, baisse du moral des ménages et des chefs d’entreprise…

Autrement dit, si l’on voulait casser le peu de croissance qui existe encore dans l’Hexagone, on ne se serait pas pris autrement.

Sans vouloir polémiquer, rappelons simplement qu’un jour de grève nationale représente un coût proche de 2 milliards d’euros, notamment au travers des effets négatifs qu’elle suscite en termes de consommation des ménages et d’activité des entreprises dans l’industrie et les services.

Cette estimation du coût de la grève s’opère comme suit : le PIB français de 2017 est de 2 289,5 milliards d’euros, chaque jour ouvré représentant un PIB d’environ 9,2 milliards. On peut globalement estimer que le coût d’une grève forte représente environ 15 % d’activité en moins au niveau national (dans le commerce, cela peut même atteindre voire dépasser les 40 %), soit un coût d’environ 1,38 milliards d’euros. Autrement dit, si l’on estime que le coût économique nationale d’une journée de grève se situe entre 1 et 1,5 milliard d’euros, nous sommes vraisemblablement proche de la réalité.

Dans ce cadre, nous anticipons que, si les mouvements de grève se poursuivent et a fortiori se généralisent (n’oublions pas que la SNCF, Air France, les contrôleurs aériens, les éboueurs font déjà partie de la « fête »), la variation du PIB français au deuxième trimestre sera proche de 0 %, et ce après une croissance d’environ 0,2 % au premier trimestre.

Autrement dit, si l’acquis de croissance pour 2018 était de 0,9 % en début d’année, la progression effective du PIB français sur l’ensemble de l’année ne devrait pas excéder significativement 1,4 %. Et ce, en faisant l’hypothèse (optimiste ?) que les mouvements de grèves actuels s’arrêteront assez rapidement. Car, si tel n’est pas le cas et que le blocage de l’économie française s’éternise, une baisse du PIB pourrait s’imposer au deuxième trimestre 2018.

Bien entendu, lorsque la grève se termine, un effet de rattrapage de la baisse d’activité passée s’opère mais cette compensation n’est que partielle. En outre et surtout, le véritable coût de la grève réside dans l’affaiblissement de la confiance de l’ensemble des acteurs économiques du pays, ce qui aura cette fois-ci un impact durable sur la croissance nationale.

Le degré de déprime et de décélération de l’activité est évidemment proportionnel à la durée de la grève, mais aussi à l’issue de cette dernière. Ainsi, si le gouvernement lâche du lest, cela amènera d’autres corporatismes à vouloir, eux aussi, bloquer le pays pour obtenir satisfaction. Dès lors, on risque d’observer une multiplication des mouvements sociaux un peu partout dans l’Hexagone. De plus, si le gouvernement cède, il infirme la stratégie de « rupture » sur laquelle Emmanuel Macron a été élu.

Aussi, à côté des drames humains que toute cette décroissance va produire, le retour des grèves pour des raisons aussi banales que la réforme inévitable de la SNCF va encore nuire à la crédibilité de l’économie française en matière de capacité à se réformer. Essayez par exemple d’expliquer à un Allemand, à un Anglais, à un Italien ou encore à un Grec ou à un Espagnol, qui n’a cessé de faire des réformes depuis des années presque sans rechigner, que les Français refusent encore de moderniser leur économie. Essayez de lui expliquer comment une petite frange de la population peut paralyser un grand et beau pays comme la France pour le simple motif qu’il ne faut pas toucher à ses petits avantages. C’est perdu d’avance…

Il faut se rendre à l’évidence : nos voisins européens, qui ont tous fait énormément d’efforts et de sacrifices depuis 2008, ne nous comprennent plus et ne sont plus prêts à accepter les dérives françaises. Il est donc grand temps de parler vrai et de responsabiliser nos concitoyens : en temps de crise, tout le monde doit se retrousser les manches et personne ne doit l’en empêcher. La liberté s’arrête là où commence celle des autres. Et ce, en particulier dans une économie exsangue, toujours proche de la banqueroute, en dépit des apparences.

C’est là tout le dilemme de l’économie française : il faut la réformer massivement pour qu’elle se redresse vraiment et durablement, mais la moindre réformette génère des mouvements de grèves qui grèvent à leur tour une croissance déjà très molle et incitent par là même les dirigeants du pays à céder aux pressions.

Il n’existe donc qu’une seule solution : engager une vraie et profonde rupture qui certes générera des mouvements sociaux mais qui permettra à l’économie française de nettement se reprendre une fois les grèves passées. Car la grève actuelle finira forcément par prendre fin, mais lorsqu’elle sera terminée la France sera toujours très loin d’être réformée en profondeur, notamment en termes de poids exorbitants de la fiscalité et des dépenses publiques, qui sont évidemment bien plus pénalisants et déterminants que la retraite à 50 ans de certains cheminots.

Pour éviter que l’Hexagone retombe dans l’immobilisme et la léthargie économique, il faut donc absolument arrêter la démagogie et devenir enfin responsable. Il ne s’agit pas simplement d’un problème de bras de fer entre le gouvernement et les syndicats, mais de l’avenir de nos enfants…

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Point de vue des économistes

En 2018, les bulles vont-elles enfin se dégonfler ?

Flambée boursière a priori inextinguible des deux côtés de l’Atlantique, valorisation extravagante des GAFAM et surtout de nombreuses entreprises du numérique n’ayant jamais réalisé le moindre profit, taux d’intérêt obligataires anormalement bas, euro à 1,20 dollar, explosion de la dette privée en Chine, engouement écervelé pour le bitcoin et les cryptomonnaies, cours immobiliers historiquement élevés à Paris. A l’évidence, les anomalies financières ne manquent pas.

Pourtant, en dépit du bon sens, des avertissements et des règles de base de l’économie, la quasi-totalité des investisseurs, des régulateurs, des économistes et des observateurs en tout genre des marchés financiers trouve cela tout à fait normal et se refuse à parler de « bulles ».

Et ce, moins de dix ans après la dernière grave crise économico-financière qui a failli plonger le monde dans une dépression au moins aussi grave que celle de 1929. A croire que la cupidité et l’oubli sont plus forts que le réalisme et l’apprentissage des erreurs du passé.

En fait, grâce à l’action des Banques centrales, qui ont inondé les marchés obligataires de liquidités, les taux d’intérêt à long terme n’ont pas augmenté, et ont même baissé pour atteindre parfois des niveaux nuls, voire négatifs. La relance keynésienne a donc bénéficié d’un contexte parfait : faible inflation, politiques monétaires ultra-accommodantes et taux d’intérêt des obligations d’Etat excessivement bas.

Pour autant, une carence demeure : que ce soit aux Etats-Unis, au Japon, en Europe et en France, l’augmentation des dépenses publiques n’est pas parvenue à relancer fortement la croissance. C’est en cela que les relances budgétaires pléthoriques et les « planches à billets » démentielles des banques centrales à travers la planète (plus de 4 000 milliards de dollars aux Etats-Unis et de 3 000 milliards d’euros dans l’UEM) sont devenues dangereuses. En effet, ces gabegies n’ont pas réussi à instaurer une croissance forte, mais ont créé une multitude de bulles financières à travers la planète.

Encore plus grave, par peur de susciter une rechute, les banques centrales et les Etats n’ont toujours pas le courage de siffler la fin de la récré et de provoquer un dégonflement en douceur de ces bulles. Ainsi, la Fed se refuse à augmenter trop fortement ses taux directeurs en dépit du plein-emploi et de l’augmentation de l’inflation. De même, la BCE a certes réduit l’ampleur de sa « planche à billets » mais refuse de la stopper. Parallèlement, à l’exception de l’Allemagne, des Pays-Bas et de quelques autres, la plupart des pays occidentaux continuent d’augmenter leur dette publique. A commencer par les Etats-Unis, qui atteindront de nouveau le plafond de dette autorisé par le Congrès d’ici l’automne prochain.

La France va encore plus loin, puisqu’elle est l’un des rares pays de l’OCDE, pour ne pas dire le seul, à continuer d’augmenter sa dépense publique, en dépit de l’inefficacité criante d’une grande partie de cette dernière. Dès lors, elle prend le risque d’un violent retour de bâton, lorsque les investisseurs reprendront leurs esprits

C’est d’ailleurs en cela que la reprise récente de l’économie française ne peut être que temporaire. En effet, le rebond de croissance de ces derniers trimestres n’est qu’un effet de correction de la faiblesse passée, associé à un alignement des planètes exceptionnel. A présent que les planètes se désalignent (notamment via l’augmentation des cours des matières premières et de l’euro), la réalité structurelle va reprendre le dessus : trop de pression fiscale, trop de rigidités, un manque criant de modernisation du modèle économique et social hexagonal. Autant de handicaps qui engendreront un net ralentissement de la croissance française d’ici l’automne prochain.

Cependant, en dépit de ces évidences, les marchés obligataires et boursiers restent aveugles et sourds. D’où une question simple : jusqu’à quand ?

C’est là tout le problème avec les bulles : c’est lorsqu’elles approchent de leurs fins qu’elles deviennent les plus extravagantes. Autrement dit, il est très probable que l’exubérance irrationnelle des marchés continue encore quelques mois. Seulement voilà, plus les bulles iront loin, plus leur dégonflement, ou plutôt leur éclatement, sera violent, avec tous les désagréments que cela entraînera sur l’activité et l’emploi. Mais chut, tout le monde veut rester endormi et croire que rien de tout cela ne peut nous arriver. Et pourtant…

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Un monde de bulles...

Le Dow Jones à près de 25 000 points, le Nasdaq à 7 000 points (dans les deux cas des nouveaux sommets historiques), des taux d’intérêt négatifs pour les obligations de l’Etat français jusqu’aux échéances de cinq ans, le bitcoin à 20 000 dollars…

Soyons honnêtes et réalistes, ayons le courage de l’écrire : face à de telles évolutions, nous sommes complètement dépassés. Non seulement parce qu’à l’instar de la très grande majorité des prévisionnistes, économistes et analystes en tous genres, nous n’avions pas prévu de tels excès, mais aussi parce que nous avouons humblement que nous ne comprenons pas, dans le sens épistémologique du terme, de tels phénomènes.

Evidemment, l’envolée des marchés boursiers et obligataires peut en partie s’expliquer par le caractère extrêmement accommodant des politiques monétaires à travers le monde et par la profusion de liquidités gratuites, notamment au sein de la zone euro, du Japon et du Royaume-Uni.

De même, la flambée inextinguible du cours du Bitcoin tient notamment au fait que plus de 90 % des bitcoins sont détenus par 5 % des intervenants sur ce marché, qui est ainsi devenu l’une des plateformes privilégiées du blanchiment de l’argent sale à l’échelle planétaire. Dès lors, tant que les autorités financières internationales n’auront pas légiféré, rien ne semble pouvoir stopper cette dangereuse spéculation.

C’est d’ailleurs parce qu’elles sont en partie explicables que de nombreux observateurs des marchés n’osent toujours pas qualifier ces évolutions extravagantes par le terme de bulle. Pourtant, tel est bien le cas. En effet, une bulle est tout simplement un écart cumulatif et auto-entretenu entre la valeur financière des actifs financiers et leur valeur réelle, c’est-à-dire celle correspondant à la réalité économique. Si l’excès de liquidités mondiales a participé à alimenter cette bulle, il ne peut cependant aller à l’encontre d’une loi physique incontournable : les arbres ne montent pas au ciel.

Et même si le ciel est très haut, les niveaux actuellement atteints par le Dow Jones et le Nasdaq défient l’entendement. Et pour cause : normalement les variables boursières doivent refléter une réalité économique concrète. Ainsi, la corrélation historique entre le Dow Jones et la croissance mondiale indique que pour justifier l’atteinte des 24 000 points par le premier, la seconde doit dépasser les 8 %.

Or, dans le meilleur des cas, elle sera d’environ 3,5 % en 2017. Ce qui restera une excellente performance, mais insuffisante pour valider définitivement la récente flambée des indices boursiers internationaux. Et ce d’autant que les risques politiques, économiques et financiers sont pléthore et surtout que la croissance mondiale va forcément ralentir en 2018.

Tout d’abord, la croissance chinoise va logiquement décélérer vers 6 %. Le problème est que, depuis une vingtaine d’années, la contribution de la Chine à la croissance mondiale oscille entre 30 et 50 %. Dès lors, si la locomotive de la planète freine, l’ensemble du train ne peut que suivre. Et ce d’autant qu’il n’existe pas d’alternative crédible. L’inde n’est pas suffisamment puissante et a dernièrement fait preuve d’une certaine fragilité, le Brésil, l’Argentine et la Russie vont mieux mais restent également fragiles. Quant aux Etats-Unis, ils ne parviennent plus à réaliser une croissance durablement supérieure à 2,5 %. Enfin, la zone euro, en dépit de soutiens exceptionnels et une fois l’effet de rattrapage passé, elle peinera à dépasser les 2 % de croissance.

Dans ce cadre, le ralentissement de la croissance mondiale apparaît inévitable. Il ne sera certes pas dramatique mais, cette dernière devrait passer d’un niveau moyen de 3,5 % depuis une trentaine d’années à environ 3,1 % en 2018, voire un peu moins en 2019. Face à ce ralentissement, les marchés boursiers doivent donc logiquement corriger leurs excès. Selon nos estimations, ils devraient baisser d’au moins 15 % au cours des prochains mois, avec, parallèlement, une volatilité extrême. Bien entendu, plus la bulle ira loin, plus cet ajustement baissier sera fort. En conclusion, nous rappellerons cet adage de bon sens : mieux vaut prévenir que guérir.

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Est-ce bientôt la fin du « roi dollar » ?

Régulièrement depuis une trentaine d’années, la rumeur se répand comme une tâche d’huile : l’époque du « roi dollar » est révolue. A chaque fois, c’est la même rengaine : plombés par des déficits abyssaux, affaiblis par les crises économiques successives, les Etats-Unis n’ont plus le choix et vont devoir abandonner le dollar étalon. Pourtant, à chaque fois, tel le Phénix, le billet vert renaît de ses cendres et ne laisse aucune chance à ses soi-disant concurrents potentiels.

Cette chronique d’une mort annoncée qui n’a finalement pas lieu commence avec la guerre du Vietnam. A l’époque, le dollar constitue « l’étalon-or » du Système Monétaire International (SMI) dans la mesure où il est complètement convertible en or. Seulement voilà, la « planche à billets » a été utilisée à plein si bien que la quantité de dollars en circulation à travers le monde dépasse largement la valeur du stock d’or de la Réserve fédérale américaine. Coupant l’herbe sous le pied à toutes les spéculations, l’Oncle Sam va décider de la fin de la complète convertibilité du dollar en or. En pleine guerre froide et étant toujours étroitement liés à la puissance économique, politique et militaire des Etats-Unis, l’Europe et le Japon sont obligés d’accepter. Ce qui permettra au secrétaire d’Etat au Trésor américain de l’époque, John Connelly, de lancer sa fameuse sentence : « le dollar c’est notre monnaie et votre problème ».

Une quinzaine d’années plus tard, bis repetita. Entre temps, deux chocs pétroliers, une phase de stagflation et l’aggravation des déficits américains ont fait naître les mêmes craintes : les jours de l’étalon dollar sont comptés. Et ce d’autant qu’à la différence de 1971, il existe désormais un concurrent sérieux aux Etats-Unis et au dollar, à savoir le Japon et le yen. Sûrs d’eux, les Japonais, n’hésitent pas à apprécier fortement leur devise, commettant une erreur fondamentale qui les plongera dans une crise de déflation sans précédent. A l’inverse, modernisés par l’ère Reagan, les Etats-Unis connaîtront une phase historiquement longue de croissance soutenue à partir de la fin 1991 et renforceront l’hégémonie du dollar.

Seule ombre au tableau dans le ciel azur du billet vert : la création de l’euro en 1999. Certains, votre serviteur y compris, se mettent alors à rêver : et si la monnaie unique européenne était enfin la devise capable de concurrencer le dollar ? Les Américains en sont conscients et se lancent dans un mouvement massif d’appréciation, qui portera le billet vert autour des 0,83 pour un euro de la fin 2000 au début 2003. La place du dollar dans les transactions mondiales et dans les réserves de changes internationales s’en trouve confortée, respectivement 50 % et 70 %, niveaux qui perdurent encore aujourd’hui.

La vie des marchés étant un éternel recommencement, la spéculation autour de la fin de l’hégémonie du dollar va reprendre de plus belle lors de la crise de 2008-2009. Mais, comme d’habitude, il n’en a rien été. Enfin, plus dernièrement, les rumeurs récurrentes de destitution de Donald Trump ont réactivé la menace. Mais, une fois encore, il n’en sera rien.

En effet, il n’existe toujours pas de concurrent sérieux au dollar. Certes, le yuan en a potentiellement les moyens, mais les Chinois ne sont pas encore prêts, tant économiquement que financièrement. Ils n’y ont d’ailleurs pour le moment aucun intérêt, car un yuan trop cher pourrait casser leur croissance à l’instar du yen surévalué pour le Japon il y a vingt-cinq ans. En outre, avec 3 090 milliards de dollars de réserves de changes et des bons du Trésor américains en quantité pléthorique, une trop forte baisse du dollar serait une catastrophe pour la valorisation des actifs chinois libellés en dollar. Autrement dit, en dépit d’une opposition de façade, les Américains et les Chinois feront tout pour que rien ne change.

En conclusion, personne n’a aujourd’hui intérêt à la fin du rôle central mais aussi stabilisateur du dollar au sein du SMI. Car lorsque cela se produira, la planète connaîtra une crise bien plus grave et durable que celle que nous avons connue en 2008-2009. Alors, de grâce, chaque crise en son temps, si possible avec un intervalle d’au moins quinze ans, histoire de souffler un peu…

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