Les droits de l’Homme au coeur de la responsabilité sociale des entreprises (RSE).
En perspective de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable – Rio +20, prévue en juin 2012, un Forum international s’est récemment tenu. A cette occasion, le Cercle des Solidarités francophones (CSF), le Forum Francophone des Affaires (FFA) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont organisé conjointement un Atelier sur l’accès aux services essentiels dans l’espace francophone. Le rapport qui a été établi est consultable ici.
Le 30 mars 2012, la Chaire Senghor d’Arménie, à l’Université française en Arménie (UFAR), (avec laquelle le FFA est en lien), en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF), a organisé un colloque international consacré à la Francophonie économique, et intitulé «Des valeurs communes aux intérêts communs : opportunités et défis de la Francophonie économique».
Le Taurillon constate que depuis la crise de 2008 et ses conséquences en Europe, le continent africain a été relégué au second plan des préoccupations des gouvernements européens. Pourtant, l’Europe et l’Afrique, chacune à sa manière, illustrent le formidable potentiel et le puissant levier d’action que constitue l’intégration régionale. L’article plaide pour une coopération renforcée entre les deux continents, seule voie pour faire face à la compétition internationale.
L’Agence Ecofin évoque les principes communs en cours de discussion entre les pays africains en vue de la conférence sur l’environnement Rio+20. Comme l’a rappelé Denis Sassou Nguesso, président du Congo et porte-parole du continent, la déclaration commune de l’Afrique sur Rio + 20 porte principalement sur l’engagement des pays développés d’allouer 0, 7 % du PIB à l’aide au développement, l’adoption d’une solution équitable pour l’annulation totale de la dette et la nécessité de la mise en œuvre des plans précédemment établis sur l’appui au renforcement de capacité et au transfert de technologie et le développement durable.
Espace Manager explique que depuis plus de vingt ans, la Tunisie a brillé par son absence politique sur la scène africaine, ce qui s’est traduit par une faible activité diplomatique et par un recul de positionnement commercial sur l’Afrique subsaharienne, alors que l’Egypte et le Maroc ont consolidé leur rayonnement économique respectivement sur les pays de l’Afrique de l’Est et ceux de l’Afrique de l’Ouest. Pourtant, certains pays de l’Afrique subsaharienne affichent des taux de croissance à 2 chiffres, alors que la Tunisie n’y a pas d’ambassades.
Selon une note que vient de publier la Direction des études et des prévisions financières intitulée «Performance commerciale du Maroc sur le marché de l’Afrique subsaharienne», le Maroc consolide progressivement ses relations commerciales avec l’Afrique subsaharienne, mais il lui reste beaucoup à faire, face à la montée de la Chine dans cette région du monde. Le Matin rappelle que la part du Maroc au niveau du marché de l’Afrique subsaharienne a progressé entre 2000 et 2010, passant de 0,14% à 0,26%, mais son poids commercial demeure faible dans cette région. En revanche, le Maroc se positionne relativement mieux comparativement à d’autres pays de l’Afrique du Nord, notamment l’Algérie et la Tunisie.
L’Agence Ecofin rappelle que de nombreuses conférences sur les enjeux de la société de l’information évoque l’idée que « l’Afrique doit gagner la bataille des contenus. » Pour Olivier Sagna, secrétaire général d’Osiris, l’Observatoire sur les systèmes d’information, cette formule exprime « le combat pour une présence de contenus africains sur Internet, pour que l’Afrique ne soit pas uniquement consommatrice mais aussi productrice de contenus ». L’article s’interroge si, une quinzaine d’années après l’introduction de l’internet dans la plupart des pays africains, l’Afrique pèse dans cette "bataille des contenus" ?
Les Nouvelles de Polynésie Française reviennent sur une conférence de Michel Paoletti, ancien conseiller économique, social et environnemental de la Polynésie, qui a discuté du développement économique du pays à travers les ressources naturelles de l’océan comme créatrices de nouvelles énergies. Selon lui, pour sortir de la crise, il s’agit de se centrer sur les piliers de la Polynésie, le tourisme, la pêche et la perle, et de se tourner vers les ressources de l’océan pour produire de nouvelles énergies.
France Moyen Orient signale que l’économie tunisienne sera au centre de l’atelier thématique sur « les financements européens pour la Méditerranée » qui sera organisé à Paris, le 11 mai prochain. La rencontre, organisée par Ubifrance, fera le point sur « la situation macro-économique de la région méditerranéenne et les perspectives de croissance, la stratégie de quatre bailleurs français (Agence française du développement, la DG –Trésor) et européens (Banque européenne de développement) et l’Union européenne… dans la région méditerranéenne et les projets porteurs d’opportunités d’affaires pour les entreprises françaises ».
Edouard Salustro, notamment Président fondateur de la Fédération Internationale des Experts Comptables Francophones, exprime son point de vue sur la réforme de l’audit, "une révolution fondamentale qui appelle, pour un auditeur francophone, un certain nombre de réflexions".
L’article d’Edouard Salustro peut être consulté ici.