28 juillet 2009 – L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) vont aider six pays africains (Cameroun, Egypte, Namibie, Nigéria, Sénégal et Soudan) à remplacer des refroidisseurs pour éliminer l’usage de substances détruisant la couche d’ozone et réduire la consommation de carburants fossiles.
Un accord stipulant le rôle du FFEM comme co-financeur du « Projet africain de remplacement de refroidisseurs » a été signé mardi par le directeur général de l’ONUDI, Kandeh K. Yumkella, et le secrétaire général du FFEM, Marc-Antoine Martin. L’ONUDI est la principale agence chargée de la mise en œuvre de ce projet d’un montant de 5,3 millions d’euros.
« L’accord entre l’ONUDI et le FFEM aidera à la mise en œuvre d’une stratégie novatrice et commercialement viable pour remplacer les refroidisseurs à base de CFC (chlorofluorocarbone) dans six pays africains », a déclaré M. Yumkella. Le projet inclut « le transfert de technologie verte, la création d’un mécanisme de financement, la gestion des stocks de CFC et les efforts pour susciter une prise conscience chez les utilisateurs de refroidisseurs et les gouvernements des pays concernés », a-t-il ajouté.
Des études menées au Cameroun, en Egypte, en Namibie, au Nigéria, au Sénégal et au Soudan, ont identifié 340 refroidisseurs qui utilisent des CFC comme réfrigérants. Plus de 85% de ces refroidisseurs se trouvent en Egypte et au Nigéria. Les CFCs sont des substances qui détruisent la couche d’ozone, avec pour risque d’augmenter le réchauffement climatique.
Jean-Pierre Bugada,
Responsable de la communication pour la France et Monaco
Centre régional d’information de l’ONU (UNRIC), Bruxelles
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