Ibrahim TABET
Franco-libanais, Ibrahim Tabet est diplômé d’HEC, licencié en histoire et chevalier de l’Ordre National du Mérite. Il a effectué la plus grande partie de sa carrière dans le secteur de la communication publicitaire et des médias au Liban et en France. Il milite en faveur de la francophonie au sein de l’association « La Renaissance Française », une Institution fondée en 1915 ayant pour mission de participer au rayonnement de la langue et de la culture française et des valeurs de la francophonie dans le monde, dont il préside la délégation du Liban. Il est également membre du Conseil du chapitre Liban de l’ONG Transparence International. Auteur de cinq ouvrages historiques, dont Le Monothéisme le Pouvoir et la guerre aux éditions l’Harmattan, il écrit régulièrement des analyses politiques et des articles historiques dans la presse libanaise d’expression française et a écrit des articles dans la revue : « Actualité de l’Histoire ».
Le livre couvre l’histoire du Proche-Orient de la fabrication de ses États arabes à nos jours. Au-delà d’une histoire événementielle, il vise à montrer que l’instabilité et les violences qu’il ne cesse de connaître sont autant dues aux ingérences des grandes puissances qu’à des facteurs internes: échecs et divisions de ses régimes autoritaires, hétérogénéité religieuse et ethnique de la plupart des pays de la région, montée de l’islamisme radical. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, aucune région n’est le théâtre d’autant de crises et de guerres: invasion américaine de l’Irak, chaos provoqué par l’intervention militaire de l’OTAN en Libye, guerres du Yémen et de Syrie impliquant des puissances régionales et internationales, occupation et colonisation israéliennes de la Cisjordanie, résurgence de l’antagonisme entre sunnites et chiites, apparition d’organisations terroristes représentant une menace débordant la région, afflux de migrants en Europe, ambitions hégémoniques de l’Iran, dérive autoritaire en Turquie. Dans le contexte d’une recomposition des alliances et de l’équilibre des forces régional, la conclusion s’interroge sur son devenir qui n’incite pas à l’optimisme.