Le Salon du Livre francophone de Beyrouth souffle ses vingt bougies
C’est dans les locaux de la BankMed que le programme de la 20e édition du Salon du livre francophone de Beyrouth aura lieu : du 26 octobre au 4 novembre. Et c’est cette année tout particulièrement que le salon est l’occasion de faire rayonner la langue française et la francophonie. En effet, le Salon accueillera six membres de l’Académie française qui délibéreront mardi 30 octobre pour sélectionner les quatre ouvrages parmi lesquels sera choisi le prix Goncourt à Paris le mardi suivant ! C’est également le 300ème anniversaire de Jean-Jacques Rousseau qui sera fêté au Salon à travers de nombreuses activités !
Confrasie : promotion des formations francophones
Le 2 et 3 octobre à l’université de Hanoi a eu lieu la 10ème Confrasie. Rien de moins qu’une centaine de recteurs et présidents d’universités d’Asie et du Pacifique étaient présents, tous membres de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Les universités, leur classement et leur organisation sont au centre des discussions. Alors que le français était un moyen de dialogue entre la France et les pays d’Asie, il permet aujourd’hui aux différents professeurs d’Asie-Pacifique de travailler ensemble, selon Mme Phoeurng Sackona, citée dans Vietnam+. De plus, avec la création en 2015 de la communauté de l’ASEAN le français est un moyen favorisant la coopération régionale.
Francophonie : l’enjeu démocratique et la bataille français-anglais
Le sommet de la francophonie a permis de réaffirmer de principes de démocratie et de gouvernance, mais il a également été l’objet d’une polémique lancée par le président gabonais Ali Bongo. En effet, celui-ci a déclaré avoir pour projet de faire passer l’anglais comme langue officielle de son pays, à l’image du Rwanda. Le débat est lancé sur les conséquences de cette décision. Ali Bongo qualifie cette polémique de « ridicule », dans le journal la Nouvelle Expression, et il ne s’agit selon lui que d’un aspect mineur de sa rencontre à Kigali avec son homologue rwandais Paul Kagamé. Langue de bois ou expression de la réalité des faits ?
Concours d’histoires collectives pour célébrer la francophonie canadienne
C’est l’occasion d’entendre de belles histoires en mars prochain dans le cadre des Rendez vous de la Francophonie au Canada. Proposé par l’Association canadienne d’éducation de langue français, le concours demande la rédaction d’histoire par des élèves du primaire ou du secondaire, qu’il faudra déposer avant le 16 novembre. Et il y a des prix à gagner ! Après chaque étape de rédaction un prix sera remis par tirage au sort à un des groupes participants, soit un ensemble de livre d’auteurs canadiens.
La francophonie perd son dernier fondateur
Norodom Sihanouk est décédé à Pékin le 14 octobre dernier et La voix de la Russie lui rend hommage. Personnalités emblématiques de la francophonie il est également un personnage historique pour son pays. A sa naissance en 1922, le Cambodge faisait encore partie de l’Indonésie française ! Il devient roi du Cambodge en 1941, couronne qui lui est offert par les français qui espérait trouver un homme politique docile et malléable. Caméléon, louvoyant pour certains, Sihanouk n’est pas moins un personnage qui a marqué l’histoire du Cambodge et l’a accompagné durant de nombreuses crises.
La francophonie veut donner aux pays africains « toute leur place »
Le 14 octobre lors du sommet de la francophonie, les chefs d’états de l’OIF ont tous réclamé une meilleure représentation pour l’Afrique, notamment au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Mais les membres de l’OIF ne précisent pas le pourquoi du comment, les modalités de cette représentation et les mesures nécessaires. Le fait à retenir : selon les projections de la Francophonie, les Africains pourraient représenter, en 2050, 85% des 715 millions de francophones dans le monde.