Dans le contexte de la décolonisation, Senghor proclame simultanément sa volonté d’indépendance et son désir d’entrer dans une communauté de langue française. La langue française est, pour lui, un outil pour promouvoir le développement et un instrument pour construire le dialogue des cultures dans lequel chaque civilisation a sa place; le rôle de la francophonie institutionnelle est de donner un élan à ce dessein. Au-delà d’un simple regroupement linguistique d’Etats ou de personnes, celle-ci se fonde donc, dès l’origine, sur une coopération autour de valeurs communes.
50 ans après les indépendances africaines, 40 ans après la conférence de Niamey, le projet de Senghor et des pères fondateurs de la francophonie reste–t-il d’actualité ? Quel est le bilan de ce qui a été fait et que reste-t-il à faire ? Le respect de la diversité des expressions culturelles peut-il permettre le dialogue des cultures? Que peut apporter la francophonie au 21ème siècle ?
Après un rappel du projet initial, un bilan de ce qui a été fait et une réflexion sur la diversité culturelle, le colloque tentera de proposer des pistes pour notre temps sur la langue française, la manière de vivre ensemble et les nouveaux enjeux du 21ème siècle en donnant la parole à des hommes politiques, des universitaires, des experts et des jeunes.
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Plus d’infos : http://www.cercle-richelieu-senghor.org/