Dans un contexte de mondialisation et de concurrence accrue, l’innovation et sa protection par la propriété industrielle sont devenues pour les entreprises un élément-clé de leur stratégie de développement. Avec la crise économique en toile de fond, elles constituent désormais un enjeu vital.
Directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle depuis mai 2004, ancien directeur adjoint de cabinet de Nicole Fontaine à l’Industrie et président du conseil d’administration de l’Organisation européenne des brevets (OEB), Benoît Battistelli poursuit son engagement en faveur de la compétitivité des entreprises françaises et européennes.
En signant un nouveau contrat d’objectifs entre l’INPI et l’Etat pour la période 2009-2012, il érige comme priorités l’action auprès des PME et des chercheurs ainsi que la lutte anti-contrefaçon. Avec la mise en place d’un brevet communautaire et d’une juridiction unique pour les brevets en Europe, il entend créer, aux niveaux français et européens, les conditions favorables à la croissance par l’innovation.
Benoît Battistelli, directeur général de l’INPI, a accueilli les entreprises du GIMAC et du Forum Francophone des Affaires.
Avec ses équipes, il a exposé les enjeux de la propriété industrielle et présenté l’ensemble du dispositif de l’INPI, au plan national, pour aider les entreprises à concevoir et mettre en œuvre une stratégie de protection, appuyée en particulier par le dépôt de marques et de brevets.
L’action internationale a été particulièrement mise en exergue. Benoît Battistelli a fait le point sur le brevet communautaire. Les risques que constitue la contrefaçon ont été évoqués.
La protection industrielle – et plus largement la protection intellectuelle- doit être connue des entreprises qui doivent prendre toutes dispositions pour protéger leurs biens que sont en notamment les marques et les brevets.