A propos du FFA

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La Francophonie a bénéficié de l’engagement constant du Forum Francophone des Affaires. SEM Abdou DIOUF, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie
Nous voici à la veille du XVe Sommet de la Francophonie, le second à se tenir à Dakar, en novembre 2014. Au cours de ce Sommet, les chefs d’Etat doivent adopter une Stratégie économique pour la Francophonie. Cette stratégie, aboutissement d’un long et parfois difficile processus d’appropriation, marquera le début d’une ambition nouvelle : celle de répondre dignement aux défis de la mondialisation, en luttant contre la pauvreté, les inégalités et les différentes formes d’exclusion admises sous prétexte de rationalité économique. Il est vrai que la Francophonie a mis du temps à s’approprier cette dimension essentielle de la mondia-lisation : l’économie, sous ses différentes formes – la finance, le commerce, mais aussi l’investissement et les partenariats public privé, la coopération triangulaire, l’emploi, en particulier celui des jeunes, l’égalité des genres, les régulations et la normalisation, le tourisme ou encore les différentes formes de l’économie sociale et solidaire. Elle a mis du temps à prendre la mesure de l’impact sur sa pérennité de démarches telles que la normalisation, l’innovation ou la facilitation des toutes les formes d’échanges. Elle a mis du temps à trouver les moyens d’intervenir activement dans leur déroulement. Mais il est également vrai que, dans sa progression vers une compréhension effective des enjeux et des arcanes de la globalisation, la Francophonie a bénéficié de l’engage-ment constant d’organismes liés aux entreprises et aux acteurs économiques, tels que le Forum Francophone des Affaires, mobilisé sans défaillir au service de la défense et de la promotion du français et des valeurs dont il est historiquement le support.
Aujourd’hui, alors que la crise économique n’a pas épuisé tous ses effets et qu’en particulier la croissance des pays développés marque toujours le pas, le Forum Francophone des Affaires continue de promouvoir l’émergence d’un espace économique spécifique, d’abord en récompensant la réflexion des chercheurs et des praticiens sur des thèmes déterminants pour une nouvelle compréhension de la chaîne des valeurs internationale et régionale, ensuite en continuant à animer un réseau international d’entreprises et d’opérateurs promouvant, selon les termes de l’article 40 de la Déclaration de Montreux, le français comme langue économique, juridique, scientifique et technique. Il a également milité activement pour l’adoption et la diffusion d’une conception appropriée de la responsabilité sociétale des entreprises. De même, après l’engagement dont il a fait « La Francophonie a bénéficié de l’engagement constant du Forum Francophone des Affaires » preuve auprès des jeunes, de Beyrouth à Nice, à l’occasion des Jeux successifs de la Francophonie en 2009 et 2013, le Forum Francophonie des Affaires partage les recherches et les efforts engagés par l’Organisation internationale de la Francophonie et les opérateurs de la Francophonie pour lutter contre le chômage des jeunes et pour aider les entreprises à développer des emplois décents et répondant aux ambitions d’une jeunesse porteuse de l’avenir de la Francophonie. Car, sans cela, ces jeunes risquent de s’engager dans des aventures sans espoir et sans profit, que ce soit pour eux-mêmes, pour leur pays ou pour les idéaux francophones. C’est particulièrement vrai en Afrique : avec ses ressources presqu’intouchées et sa population majoritairement composée de moins de 25 ans, ce continent peut être demain le moteur de la croissance mondiale ; mais avec ses crises et les antagonismes qui prospèrent sur fond de pauvreté, de dispositifs d’éducation et de santé insuffisants et de lutte pour la vie, il peut aussi devenir une source de troubles majeure et incontrôlable. Je souhaite donc que, dans le droit fil de l’ambition affirmée depuis sa création en 1987, le Forum francophone des Affaires renforce son rayonnement international et puisse apporter à tous ceux qui veulent faire vivre une Francophonie économique fondée sur la production des richesses équitablement partagées, l’appui dont ils ont plus que jamais besoin.

Le FFA : une reconnaissance internationale, à travers nos accords avec les organismes multilatéraux

L’UNION POUR LA MÉDITERRANÉE

L’Union pour la Méditerranée est un partenariat multilatéral dont le but est de favoriser le potentiel d’intégration régionale et de cohésion des pays euro-méditerranéens. Le Secrétariat contribue à renforcer le partage des responsabilités dans le cadre des nouvelles relations qui se tissent au sein de la zone méditerranéenne, à travers des projets de coopération régionaux.

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À droite F. Sijilmassi, secrétaire général de l’UPM

LE CONSEIL DE L’ENTENTE

Le Conseil de l’Entente est une organisation de coopération sous-régionale d’Afrique de l’Ouest, à finalité économique. Les axes prioritaires de la coopération économique regroupent les infrastructures socioéconomiques, le transport routier et ferroviaire, l’environnement, la communication et la télécommunication ainsi que la gestion des ressources en eau.

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Accord de coopération Conseil de l’Entente / FFA

LA BANQUE MONDIALE

Elle regroupe cinq organismes de développement étroitement liés entre eux : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), la Société financière internationale (IFC), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

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Siège à Washington© Shiny Things

L’EAST AFRICAN BUSINESS COUNCIL

Signature d’un accord de coopération entre le FFA et l’East African Business Council (EABC), « la voix du secteur privé en Afrique de l’Est » qui réunit les organisations professionnelles, chambres de commerce, entreprises et diverses structures économiques privées de l’Ouganda, du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda et du Burundi. L’objectif est de développer les relations entre entreprises francophones et celles d’Afrique de l’est.

Signature de l’accord entre le FFA et EABC, en présence de Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur